
24 Août Gestion des émotions
1- Respirez … quand je dis respirer… ce n’est pas la respiration du petit chien !
Prenez une grande inspiration pour bien remplir d’air tout votre ventre de la cage thoracique jusqu’au périnée, puis expirez profondément pour bien vider l’air de votre ventre jusqu’à rentrer le nombril. Répétez cette respiration profonde aussi souvent que nécessaire.
Plus on met de l’air dans nos émotions, plus elles se dissolvent (en plus d’apporter une meilleure détente corporelle et psychologique).
2- Vous n’êtes pas votre colère/angoisse/stress. Cette émotion n’est qu’UNE PARTIE DE VOUS. Elle ne vous définie pas en tant que personne.
Donc si on suit cette logique, vous avez d’autres parties en vous ☺️ Partez à leur recherche, à leur découverte.
Exemple : vous êtes très stressé par une présentation que vous devez faire au travail (manque de confiance en vous, en vos compétences etc), mais, une autre partie de vous (votre soi instinctuel, sauvage), bien cachée par votre manque de confiance en vous, est super excité de faire cette présentation, pour montrer votre travail, vos idées, vos compétences, pour faire bouger les choses etc.
Nourrissez ces autres parties de vous, surtout si elles sont bonnes pour vous, et retournez les contacter dès que vous en avez besoin.
3- Écrivez. Écrire, c’est comme déposer nos émotions (nos valises, nos boulets), les graver sur le papier pour qu’elles soient moins lourdes sur nos épaules (avis aux personnes qui sont coincées des cervicales et du dos!). Alors noircissez des pages et des pages avec vos émotions, votre mental qui tricote et imagine les pires scénarios (qui ne se passeront probablement pas). Laissez sortir tout ça de votre cerveau pour apaiser et libérer vos pensées.
4- A propos de mental … il tricote quoi ? Quelle catastrophe prédit-il ? Est ce que le ciel va vous tomber sur la tête ? Questionnez le. Pressez le comme un citron de questions.
Je loupe ma présentation. OK. Et?
Mon boss ne va pas être content de mon travail. OK. Et ?
Les collègues vont être bien contents que je me sois planté. OK. Et ?
Etc . Et au bout de tout ça, déterminez le degré de gravité.
La honte = 2/10 (Oui votre égo va s’en remettre)
Le boss = 4/10
Les collègues = 2/10 (on s’en f** des autres on est d’accord ? Qu’ils regardent devant leurs portes avant de critiquer)
Nous sommes humains, et surtout nous avons droit à l’erreur. Et ce n’est pas grave. Parce que nous avons toujours l’opportunité de nous relever, de continuer de construire et d’avancer. Nous avons toujours droit à une deuxième chance.
Et notre mental n’a surtout pas toujours raison (il a même très souvent tord).
5- Et on continue avec nos grandes respirations, avec l’émotion qui vous pèse.
Elle vous signale quelque chose, elle vous transmet un message.
Vous l’avez écouté, vous l’avez même peut être comprise.
Merci à cette émotion de vous rappeler ce que vous avez vécue, de vous remettre au travail sur des parts de vous encore fragiles, voire traumatisées.
Cette émotions est juste pour vous, ici et maintenant.
Elle est à sa place.
Elle est là pour vous.
Remerciez la et laissez la partir.
No Comments